J’ai pris la saine habitude, quand je suis en cours de réalisation d’un web et que le temps et la saison me le permettent, de breaker (faire une pause pour les non bilingues) de temps en temps pour faire un tour de potager (j’ai la chance d’avoir mes bureaux chez moi et d’avoir un potager à l’extérieur de mon chez moi) et me détendre en observant, binant, coupant, de-ci de-là, cahin-caha..

Et, petit à petit, s’est insinuée l’idée, à priori saugrenue, que la création et le fonctionnement d’un site web et d’un potager était relativement semblable.

En effet, quand tu as eu l’idée de créer  un potager sur ton lopin de terre, tu as cru que tu avais fait le plus dur en ayant posé tes limites, retourné ta terre et planté des tomates (ou des poivrons) (ou les deux).
Tout comme tu croyais que c’était gagné quand tu as acheté ton domaine, fais la mise en ligne de ton CMS  (ou fait faire tout ça par une agence de qualité genre cotebasque.net) et posé au bon endroit chaque contenu que tu avais patiemment créé (ou acheté).

Au début, tes amis sont venu admirer ton travail physique comme ton travail virtuel, ils t’ont félicité et puis, quelque mois plus tard, tu t’es aperçu, que ton potager était aussi mal en point que ton site web. La récolte tant attendue était malingre et tu en es presque venu à en vouloir aux créateurs de la « chose ».

A ce tournant du récit tu as deux options : soit tu va t’acheter des tonnes d’engrais bien chimique, tu arroses comme un malade et çà te coûte une fortune pour ramasser quelque légumes malingres et sans goût. Et tu remets ça tous les ans pour un résultat de plus en plus bof.

Pour ton site c’est pareil, tu peux acheter des tonnes de mots-clés, bouffer du SEO matin midi et soir, si la qualité de ton contenu alliée à ta patience pour le faire connaitre et prospérer n’est pas au rendez-vous, les résultats seront forcément, obligatoirement décevants.

  • Comme ton potager a besoin d’engrais naturel, d’une terre que tu as pris le temps d’enrichir naturellement, ton site a besoin de contenus de qualité.
  • Les plantes de ton potager comme la fréquentation de ton site ont besoin de temps pour croître..
  • Comme la terre bien cultivée s’enrichira tous les ans, ton web prendra – s’il est bien entretenu – une notoriété croissante avec le temps.
  • Le web comme le potager sont une école de patience.
  • Dans les deux cas, les « imponderables » (grêle, gel, secheresse,  hacking, panne d’hébergeur etc.. ) seront toujours au rendez-vous, un moment ou un autre. Acceptons en l’augure..

 

« La vie débute le jour où l’on commence un jardin » Proverbe chinois

 

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